I'm back!

Bonjour à toutes et à tous
Je suis revenue
Aujourd'hui j'ai 10 ans d'exercice au sein de mon cabinet
Plus le temps de travailler sur le blog depuis des années jusqu'à avoir oublié que je l'avais !
On va essayer de partager un peu inchallah
Restez chez vous bien confiné
Le dentiste est le plus exposé au virus corona et le cabinet dentaire constitue un point majeur de diffusion de la maladie
Nous devons prendre nos précautions
Prenez soin de vous
♥️






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lundi 8 juin 2009

les parafonctions: le bruxisme

Le bruxisme :

Définition :

Le bruxisme est un symptôme siégeant au niveau des dents, du parodonte, des muscles masticateurs, des ATM et du système nerveux. Il se caractérise par une mise en contact forcée et fréquente avec serrement persistant et répétitif pathologique des dents qui met en jeu des contractions inconscientes des muscles masticateurs en dehors de la fonction physiologique (mastication, déglutition).

Retentissement sur la sphère oro-faciale :

Chez un bruxomane on retrouve souvent les séquelles suivantes :

Au niveau des dents :

Facettes d’usures : les facettes d’usure de bruxisme se caractérisent par leur situation en dehors des zones de contact fonctionnel. Elles vont par deux c à d qu’il existe une concordance géométrique entre les facettes d’usures d’une dent et de son antagoniste.

Les effets du bruxisme ne se limitent pas sur les dents naturelles mais également chez les porteurs de prothèses, on peut voir nettement l’usure des dents artificielles.

Hypersensibilité :

Il existe 4 degrés d’usure des surfaces dentaires

Degré 1 : abrasion de l’email seul.

Degré 2 : abrasion de l’email et de la dentine.

Degré 3 : abrasion de dentine.

Degré 4 : abrasion de dentine jusqu’à la découverte de la pulpe.

Fêlures et fractures.

Grincement des dents qui constitue un élément de diagnostic

Mortification pulpaire se voyant plus fréquemment sur les incisives. Ce sont les microtraumatismes circulatoires transmis au niveau de l’apex ou par infiltrations bactérienne dans une fêlure qui sont le plus souvent mis en cause.

Au niveau du parodonte :

_Essentiellement une hypertrophie compensatoire tel l’épaississement de l’os alvéolaire.

_Epaississement de l’espace desmodontal.

_Parodontolyses et mobilité et déplacements dentaires favorisés par une hygiène défectueuse.

Au niveau des muscles masticateurs :

_Hypertonie musculaire vu l’absence de détente entre deux contacts occlusaux.

_Limitation de l’ouverture buccale surtout au réveil lorsque le patient souffre d’un bruxisme nocturne.

_Spasmes musculaires douloureux comme pour le masséter, le temporal et le ptérygoïdien

_Hypertrophie du masséter et du temporal.

Au niveau des ATM :

_ADAM.

_Altérations de mouvements mandibulaires

_Bruits et craquement articulaires.

_Algies

Traitement :

_Ajustement occlusal avec remodelage pour supprimer les déséquilibres occlusaux.

_Replacement orthodontique des dents ayant subies des migrations.

_Exercices de décontraction pour diminuer le stress et la douleur.

_Gouttière occlusale qui constitue une barrière contre le grincement dentaire.

si vous voulez télécharcher tout le document avec illustration, aller sur le lien suivant:http://www.archive-host.com/fichierm.php?fichier=colloqueanomaliesfonctionnelles.doc&membre=1301338868

Respiration: traitement

Traitement :

Rééducation fonctionnelle :

§ Ventilation uni narinaire : on demande au patient de pincer une narine à l’aide d’un doigt et d’inspirer par l’autre puis expirer par celle qui était obturée tout en pinçant l’autre et on inspire à nouveau par la narine qui a servi à l’expiration. Cet exercice est renouvelé 10 fois de suite au bout desquels le patient à envie de se moucher.

§ Un autre exercice qui aide le patient à retrouver une respiration naso-nasale : le patient est invité à inspirer par les deux narines, en boucher une à l’aide d’un doigt et émettre l’air par la narine restée libre le plus longtemps possible et recommencer l’exercice 5 fois en changeant de narine à chaque fois.

§ Exercices musculaires labiaux à l’aide d’un morceau de carton tenu bien droit entre les lèvres afin d’améliorer l’occlusion labiale.

§ Pendant un laps de temps de 50secondes faire subir au patient une dizaine de mouvements respiratoires de façon à ce qu’il soit en position de garde à vous, les membres supérieurs en extension, il inspire profondément en se levant progressivement puis il expire aussi complètement que possible l’air contenu dans les poumons.

Dispositifs mécaniques :

§ Plaque vestibulaire perforée dont les orifices seront obstrues progressivement au cours du traitement dans le but de remplacer lentement, la respiration buccale pathologique par une ventilation nasale physiologique.

Traitement de la dyskinésie linguale

§ Balayage : étant au niveau de la paille rétro incisive, la pointe de la langue doit décrire une ligne d’avant en arrière avec 6ou 8 appuis sur le palais suivis de 4 à5 mouvement de balayage du palais.

§ Tirer la langue : sortir la langue de la cavité buccale le plus loin possible puis de la rentrer et refaire 5à6 fois ce qui entraîne un mouchage postérieur dans le but d’avoir le nez nettoyé, libre passage de l’air par ce dernier et la pointe de la langue sur la palais, le patient doit prendre conscience des ces appuis. Pour un résultat meilleur, on demande au patient de s’exercer 10 fois de suite tous les jours.

La rééducation :

Dans le cadre de la ventilation uni narinaire :

¨ Faire souffler une bougie à l’aide du flux d’air émis par une narine puis de l’autre.

¨ Faire le même exercice en faisant bouger une bille

Les dispositifs mécaniques :

Disjoncteur :

l’appareil conseillé est constitué d’un vérin quadrupède dont « les pattes » sont soudées aux quatre bagues adaptées sur les 14, 24,16,26. Un fil de soutien de 1 mm de diamètre est ajusté aux collets de l’ensemble des dents sauf au niveau des incisives centrales le vérin est activé trois quarts de tour et d’avant en arrière.

La disjonction classique est obtenue au bout 7 à 10 jours.

L’age du patient est de 13 ans chez les filles et 17 chez les garçons c’est à dire avant la synostose de la suture intermaxillaire.

Son action :

Il permet de corriger l’endoalvéolie et d’augmenter la surface du palais donc un plus grand espace pour la langue ainsi que l’augmentation de l’étage maxillo-nasal et par conséquent aménager un espace plus important pour le passage de l’air.

Le dispositif de Macary :

C’est un monobloc squeletté en aluminium auquel est accrochés deux anneaux élastiques. Une traction unilatéral obligent le patient à serrer fort sur les dents sur l’appareil ce qui favorisent une myothérapie de la cage thoracique ainsi qu’une expansion de l’étage maxillaire sous l’effet de la traction.

fig :gymnastique respiratoire de Gudin et son application Macary sur monobloc squeletté en aluminium, les exercices unilatéraux obligent le patient à serrer fort les dents sur l'appareil, ce qui favorise la gession (=tanslation) et l'équilibre occlusal

fig: le monobloc squeletté en aluminium de Macary, support de rééducation respiratoire

dimanche 7 juin 2009

deglutition: traitement

Traitement :

Comme toute thérapeutique a un objectif, le traitement d’une déglutition atypique consiste à retrouver les positions correctes de la langue au repos comme à la fonction ; automatiser ces positions apprises et la suppression des tensions anarchiques ce qui permet d’éviter un certain nombre d’anomalies.

Bien des méthodes ont été pratiquées et ont donné de bons résultats tel la rééducation fonctionnelle et certains dispositifs mécaniques dont le but est de s’opposer à un comportement lingual atypique.

Rééducation fonctionnelle :

Avant d’entreprendre le traitement, une motivation du patient et une démonstration explicite des différents exercices qu’il doit effectuer sont indispensables :

§ La correction de la déglutition se pratique d’abord devant un miroir pour que le patient prenne conscience de la position correcte de la langue.

Exercices pour tonifier et repositionner la langue :

§ Tirer la langue au maximum vers le nez, vers le menton, à gauche puis à droite.

§ Reconnaître tout le vestibule dans un sens puis dans l’autre.

§ Exercice de déglutition de la salive avec les positions correctes de la langue

§ Déglutition des liquides en petites quantités sans serrer les lèvres, le patient vérifie que la pointe de la langue est en bonne position.

§ Propulsion de la pointe de la langue contre une cuillère, celle –ci est tenue verticalement devant les lèvres, la pointe de la langue pousse contre résistance. La langue ne doit ni plier ni se relever.

§ Rééducation linguale avec une pastille : un bonbon est maintenu par la pointe de la langue à l’avant du palais ; c’est un exercice agréable qui favorise la salivation et augmente par conséquent le nombre de déglutitions.

§ Rééducation avec un élastique maintenu pendant quelques minutes sur la pointe de la langue puis dans un second temps un deuxième élastique est mis sur sa face dorsale. l’exercice consiste à maintenir l’élastique avec le bout de la langue le plus longtemps possible au niveau de la papille rétro incisives.

Dispositifs mécaniques :

§ La perle de Tucat : il s’agit d’une plaque palatine qui comporte au niveau de la papille rétro incisive une perle tournant autour de son axe pour repositionner la langue.

§ Grille antilangue : faite d’une plaque linguale avec arc vestibulaire, deux crochets de rétentions (Adams) avec au niveau des faces linguales des incisives inférieures des ondulations qui s’opposent à la position protrusive de la langue.

§ Appareillage amovible : plaque avec des ailettes latérales postérieures pour corriger l’interposition linguale postérieure.

§ Enveloppe linguale nocturne : indiquée dans toutes les dysmorphoses d’origine linguale car elle agit en tant que rééducateur fonctionnel et correcteur dento-alvéolo-maxillaire par suppression des forces malformatives. Il s’agit d’une plaque palatine comportant deux crochets de rétention avec un écran au niveau des faces palatines des incisives supérieures pour créer ce qui ressemble à un tunnel permettant d’isoler la langue de tous les appuis anormaux.