I'm back!

Bonjour à toutes et à tous
Je suis revenue
Aujourd'hui j'ai 10 ans d'exercice au sein de mon cabinet
Plus le temps de travailler sur le blog depuis des années jusqu'à avoir oublié que je l'avais !
On va essayer de partager un peu inchallah
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Le dentiste est le plus exposé au virus corona et le cabinet dentaire constitue un point majeur de diffusion de la maladie
Nous devons prendre nos précautions
Prenez soin de vous
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vendredi 20 mars 2009

proalvéolie supérieure

¨ Définition :

Anomalie alvéolaire du sens antéro-postérieur, localisée aux incisives supérieures, et caractérisée par une inclinaison vestibulaire exagérée de celles-ci

Il s’agit d’une malformation dento-alvéolaire avec ou sans diastèmes inter-incisifs pouvant produire une procheilie.

A droite : supraclusie incisive et proalvéolie supérieure exagérée

A gauche : vue palatine de la trace laissée par les bords libres des incisives inférieures au niveau de la muqueuse palatine du fait de l’anomalie occlusale

¨ Formes cliniques :

_ La proalvéolie peut être symétrique, asymétrique.

_ Comme elle peut être accompagnée de diastèmes inter-incisifs ou non.

en haut : proalvéolie supérieure sans diastèmes inter-incisifs

en bas : proalvéolie supérieure avec diastèmes inter-incisifs

Remarque : on peut aussi rencontrer une proalvéolie bimaxillaire dite biproalvéolie (à droite) ou la proalvéolie supérieure associée à la rétroalvéolie inférieure (à gauche).

Anomalies associées : cette anomalie peut être isolée (d’origine fonctionnelle) ou associée à d’autres anomalies alvéolaires (béance antérieure ou supraclusion) ou basale

Elle se retrouve dans les cas de classe II division 1.

¨ Etiologie :

Elle se répartit en deux grands volets :

* L’étiologie fonctionnelle

* L’étiologie basale : la croissance horizontale

Pour la proalvéolie supérieure isolée la dysfonction prédomine ; on retrouve :

1. une proglossie haute dénoncée par une déglutition atypique avec appuis sur les incisives supérieures (pulsion linguale antérieure)

2. interposition de la langue entre les incisives lors de la phonation et de la déglutition

3. lèvre supérieure atonique ou courte

Ces trois facteurs entraînent un déséquilibre fonctionnel qui affecte le couloir de Chateau, ce couloir dentaire qui constitue une sorte de zone d’équilibre des forces exercées par la langue qui pousse vers l’avant d’un côté, et de l’orbiculaire des lèvres qui pousse dans le sens inverse de l’autre côté

Donc si les incisives se retrouvent confrontées à une pulsion linguale antérieure associée à une hypotonicité labiale, il y aura une vestibulo-version de ces incisives : une proalvéolie supérieure.

A cela s’ajoute

* la succion digitale, labiale ou de tout autre objet (tout dépend de son intensité, sa durée et sa fréquence)

* L’interposition de la lèvre inférieure qui maintient la proalvéolie

* DDM supérieure par manque de place

* Présence de dents surnuméraires ou Odontoïdes

lundi 16 mars 2009

étiopathogénie des classe II Div 1

langue basse et rétractée, il en résulte une classe II

Classe II div1 chez 3 frères (hérédité): le profil diffère selon la présence d’une parafonction (succion de la lèvre inférieure)

¨ Etiopathogénie :

Les causes sont multiples et peuvent être parfois associées. Il faut distinguer :

* Les causes héréditaires :

Ce sont les plus fréquentes.

_Dans le cas de classe II division 1 face courte : il est important de savoir que la typologie est déterminée par l’hérédité, l’étiologie fonctionnelle semble beaucoup moins déterminante pour les cas de classe II division 1 face courte.

_Dans le cas de cl II division 1 face longue : l’un des ascendants directs ou l’un des membres de la deuxième génération, présente un type facial comparable.

_ L’attitude céphalique peut également favoriser un décalage antéro-postérieur accentué.

* Les causes congénitales :

Souvent responsables des malformations de l’articulation temporo-mandibulaire comme :

_Le syndrome du premier arc ou maladie de Franceschetti Zllenwa : qui se caractérise par un arrêt de la croissance mandibulaire vers la septième semaine de la vie intra-utérine donc diminution de la hauteur de la branche montante.

_L’hypocondylie congénitale précoce :( infectieuse, tumorale ou traumatique)

_ L’ankylose temporo-mandibulaire

_ Le syndrome de Pierre Robin (où on note une rétrognathie mandibulaire affectant la totalité de son volume accompagnée d’une glossoptose, chute de la langue en arrière et de troubles dyspnéiques).

* Les causes fonctionnelles :

_ D’origine respiratoire

_ D’origine musculaire par hypo-fonctionnement des muscles propulseurs comme de l’avis de P. Planas (les muscles de la face présentent une tonicité inférieure à la moyenne, en liaison avec le type de face longue, nous trouverons une hypotonicité labiale, absence de stomion, les muscles de la houppe du menton se contactent pour assurer une fermeture labiale forcée).

_ Glossopexie empêchant la liberté des mouvements de la langue et privant la mandibule de son action modelante au cours du développement et de la croissance.

*dans le cas de classe II division 1 face courte, la pression de la langue, si elle existe, se situe au niveau antérieur provoquant une biproalvéolie avec une supraclusion.

*dans le cas de classe II division 1 face longue, le muscle lingual intervient par deux mécanismes :

¨ un mécanisme direct : volume important de la langue et une situation antérieure au repos et en fonction de déglutition atypique de type primaire par pulsion linguale antérieure

¨ un mécanisme indirect : nous trouverons dans ce cas là, une obstruction des voies aériennes supérieures hautes, donc un abaissement et avancée de la langue ce qui favorise la rotation postérieure.

*dans le cas de classe II division1 face courte : la tonicité de la lèvre inférieure augmentée, cette lèvre joue parfois une action en fronde sur les incisives supérieures ce qui accentue leur vestibulo-version (interposition entre les deux arcades). Les incisives ne trouvant pas d’antagoniste s’allongent jusqu’au contact avec la mandibule.

* Les causes dentaires :

Peuvent être multiples, par exemple on peut observer :

_Des agénésies des incisives inférieures.

_Des dents surnuméraires supérieures produisant une proalvéolie supérieure.

_Une supraclusie incisive.

* Les causes thérapeutiques ( iatrogènes) :

_ L’emploi exagéré ou mal approprié d’un appareil fonctionnel ayant produit une rotation mandibulaire postérieure

_ Des élastiques intermaxillaires de classe III abusivement portés.

_ Des extractions molaires ou prémolaires justifiées ou non, ayant entraîné un mouvement condylien postérieur.

_ Perte prématurée d’une dent lactéale et la mésio ou disto gréssion de la dent voisine.

_ L’irradiation condylienne.

classe II div1

¨ Définition :

C’est une anomalie dento-squelettique caractérisée par une position trop mésiale de la molaire et de la canine supérieures par rapport à leur antagonistes. Il existe conjointement une projection des incisives supérieures vers l’avant et souvent une supraclusie incisive, les inférieures pouvant affleurer la voûte palatine.

Cette surocclusion est due au décalage antéro-postérieure (overjet) des arcades dans la partie antérieure qui en empêchant le contact des incisives entre-elles favorise leur égression. C’est la malformation la plus fréquente que nous avons à traiter.

Elle peut être décelable en denture temporaire (ici le signe de décalage antéro-postérieur sera représenté par un surplomb incisif > 6mm et un plan terminal à marche distale)

Cette situation engendre une inocclusion labiale et s’aggrave à la suite d’habitudes déformantes (succion de la lèvre inférieure par exemple) après l’évolution des incisives permanentes.

Nous les étudierons chez l’enfant en période de dentition mixte car cette période est à la fois la plus riche d’enseignement et celle où les thérapeutiques sont non seulement les plus efficaces, mais à même, par les modifications des formes et des fonctions qu’elles entraînent, d’améliorer, voire de normaliser, le cours de la croissance.

Le diagnostic de la classe II division 1 est fréquemment porté dès que le patient pénètre dans le cabinet de consultation.

Cette déformation est tellement symptomatique d’un tic de succion, présent ou passé, que l’on s’en assure aussitôt, ce que la famille, avant l’enfant confirme en général.

En revanche quelquefois, tout le monde nie farouchement. Il faut alors s’informer plus avant des habitudes de l’enfant : s’endors-t-il en tripotant rituellement une étoffe, une peluche ou tout autre objet ; mouille-t-il son oreiller la nuit, exécute-t-il, une mimique avec ses lèvres en produisant un léger bruit ? Et on va découvrir un tic de succion que tout le monde ignorait mais, cette fois-ci et dans le cas qui nous préoccupe, un tic de succion de la lèvre inf. dans sa totalité ou seulement dans sa partie muqueuse

On pourra le constater en demandant à l’enfant d’avoir la gentillesse de bien vouloir mimer son geste pour nous, ce qu’il fait le plus souvent.

Lorsque cette investigation est positive, on tient déjà une partie de l’etiopathogénie. Mais il est des cas où n’existe aucune habitude nocive et il faut rechercher une autre cause.

Dans les cas de Classe II div.1 se retrouve des malocclusions du sens antéro-postérieur très diverses dans lesquelles le type facial (type de croissance mandibulaire) et les anomalies alvéolaires antérieures peuvent différencier considérablement le tableau clinique. Dans un but de simplification, nous pouvons considérer les types suivants.

¨ Formes cliniques :

La classe II division 1 comporte trois formes cliniques :

-Face courte

-Classe II Div. 1 Face moyenne

-Face longue

* Classe II division 1 face courte :

Dans la classe II division 1 face courte, le type de croissance mandibulaire est en général, de tendance de rotation antérieure. Elle comporte à son tour quatre formes cliniques selon les anomalies associées :

1. Forme 1 : décalage pur, pas d’anomalie alvéolaire antérieure, légère endoalvéolie maxillaire supérieure.

2. Forme 2 : cas de classe II molaire avec proalvéolie supérieure. La supraclusion incisive est constante sauf interposition linguale ou parafonctions.

3. Forme 3 : cas de classe II molaire avec béance antérieure parafonctions ou interposition linguale (plus rare)

4. Forme 4 : cas de classe II division 1, associée à une D.D.M

Cas particulier : cas de classe II canine et classe I molaire, dues à l’extraction prématurée de molaires temporaires inférieures et à la mésialisation spontanée des secteurs latéraux inférieurs.

* Classe II division 1 face moyenne :

Ces anomalies présentent un type de face moyen avec une rotation mandibulaire antérieure légère, elle s’apparente à des classes II face courte de moindre intensité. Ce sont les cas les plus fréquents.

* Classe II division 1 face longue :

Le type de croissance mandibulaire est en général, de tendance de rotation postérieure, plus ou moins marquée.