I'm back!

Bonjour à toutes et à tous
Je suis revenue
Aujourd'hui j'ai 10 ans d'exercice au sein de mon cabinet
Plus le temps de travailler sur le blog depuis des années jusqu'à avoir oublié que je l'avais !
On va essayer de partager un peu inchallah
Restez chez vous bien confiné
Le dentiste est le plus exposé au virus corona et le cabinet dentaire constitue un point majeur de diffusion de la maladie
Nous devons prendre nos précautions
Prenez soin de vous
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lundi 16 mars 2009

étiopathogénie des classe II Div 1

langue basse et rétractée, il en résulte une classe II

Classe II div1 chez 3 frères (hérédité): le profil diffère selon la présence d’une parafonction (succion de la lèvre inférieure)

¨ Etiopathogénie :

Les causes sont multiples et peuvent être parfois associées. Il faut distinguer :

* Les causes héréditaires :

Ce sont les plus fréquentes.

_Dans le cas de classe II division 1 face courte : il est important de savoir que la typologie est déterminée par l’hérédité, l’étiologie fonctionnelle semble beaucoup moins déterminante pour les cas de classe II division 1 face courte.

_Dans le cas de cl II division 1 face longue : l’un des ascendants directs ou l’un des membres de la deuxième génération, présente un type facial comparable.

_ L’attitude céphalique peut également favoriser un décalage antéro-postérieur accentué.

* Les causes congénitales :

Souvent responsables des malformations de l’articulation temporo-mandibulaire comme :

_Le syndrome du premier arc ou maladie de Franceschetti Zllenwa : qui se caractérise par un arrêt de la croissance mandibulaire vers la septième semaine de la vie intra-utérine donc diminution de la hauteur de la branche montante.

_L’hypocondylie congénitale précoce :( infectieuse, tumorale ou traumatique)

_ L’ankylose temporo-mandibulaire

_ Le syndrome de Pierre Robin (où on note une rétrognathie mandibulaire affectant la totalité de son volume accompagnée d’une glossoptose, chute de la langue en arrière et de troubles dyspnéiques).

* Les causes fonctionnelles :

_ D’origine respiratoire

_ D’origine musculaire par hypo-fonctionnement des muscles propulseurs comme de l’avis de P. Planas (les muscles de la face présentent une tonicité inférieure à la moyenne, en liaison avec le type de face longue, nous trouverons une hypotonicité labiale, absence de stomion, les muscles de la houppe du menton se contactent pour assurer une fermeture labiale forcée).

_ Glossopexie empêchant la liberté des mouvements de la langue et privant la mandibule de son action modelante au cours du développement et de la croissance.

*dans le cas de classe II division 1 face courte, la pression de la langue, si elle existe, se situe au niveau antérieur provoquant une biproalvéolie avec une supraclusion.

*dans le cas de classe II division 1 face longue, le muscle lingual intervient par deux mécanismes :

¨ un mécanisme direct : volume important de la langue et une situation antérieure au repos et en fonction de déglutition atypique de type primaire par pulsion linguale antérieure

¨ un mécanisme indirect : nous trouverons dans ce cas là, une obstruction des voies aériennes supérieures hautes, donc un abaissement et avancée de la langue ce qui favorise la rotation postérieure.

*dans le cas de classe II division1 face courte : la tonicité de la lèvre inférieure augmentée, cette lèvre joue parfois une action en fronde sur les incisives supérieures ce qui accentue leur vestibulo-version (interposition entre les deux arcades). Les incisives ne trouvant pas d’antagoniste s’allongent jusqu’au contact avec la mandibule.

* Les causes dentaires :

Peuvent être multiples, par exemple on peut observer :

_Des agénésies des incisives inférieures.

_Des dents surnuméraires supérieures produisant une proalvéolie supérieure.

_Une supraclusie incisive.

* Les causes thérapeutiques ( iatrogènes) :

_ L’emploi exagéré ou mal approprié d’un appareil fonctionnel ayant produit une rotation mandibulaire postérieure

_ Des élastiques intermaxillaires de classe III abusivement portés.

_ Des extractions molaires ou prémolaires justifiées ou non, ayant entraîné un mouvement condylien postérieur.

_ Perte prématurée d’une dent lactéale et la mésio ou disto gréssion de la dent voisine.

_ L’irradiation condylienne.